Saint-Ost
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Superficie : 684 hectares
Altitude : 217 mètres
Nom du Maire : Christian Verdier
Saint-Ost dépend du canton de Mirande.
Mentionné pour la première fois en 1070, la paroisse de Saint-Ost dépendait de l'archiprêtré de Sauviac. La maison de Saint-Ost a donné plusieurs religieux à l'abbaye de Berdoues. On y trouve des vestiges néolithiques, de l'âge du Bronze, et gallo-romains ainsi que 2 moulins, 3 pigeonniers et une église romane (sauf l'amban au nord) 11ème/12ème de type rural en briques crues mêlées de cailloux roulés (église qui a succédé à la chapelle d'un hôpital de Saint-Jacques de Compostelle) : chevet circulaire, porte à arc surbaissé, pierre des cagots; statue de saint Faust, croix d'argent sur âme de bois.
Situé sur les rives de la Petite-Baïse et de la Baïsole, Saint Ost vit de la polyculture, céréales, pâturages, vigne, porcins, bovins. La fête patronale se tient le dernier dimanche de septembre. On y pratique la chasse et la pêche. On y trouve des gîtes ruraux et il existe une chorale inter paroissiale.
Voici un texte sur Saint-Ost :
Aux confins du canton de Mirande, sur la départementale 2, Saint-Ost domine la vallée de la Petite Baise. Des recherches archéologiques sembleraient attester d'une très ancienne occupation. Au Moyen Age, groupés autour de la rivière les habitants s'installèrent sur les hauteurs suite à une pandémie de peste. Dès la fin du XIe siècle il est fait état d'une seigneurie.
Le cartulaire de Berdoues mentionne aussi le nom de plusieurs religieux originaires du village. L'église, datant du Xlle siècle, n'était à l'origine que la chapelle d'un hôpital, refuge des pèlerins de Saint Jacques. Elle est dédiée à Saint Faust, son saint patron, évêque de Tarbes, persécuté au Ve siècle par les Barbares déferlants sur l'Empire Romain, et dont le nom se Saint Ost est la déformation.
Bâti en grand appareil, l'édifice roman possède un chevet semi-circulaire soutenu par trois contreforts. On y pénètre par le cimetière situé au nord et dominé par un clocher mur abritant deux cloches à fonctionnement manuel, la troisième n'existant plus. La première, baptisée en 1868 sonne les graves et porte la mention « Saint Faust priez pour nous ». La seconde, plus petite et plus aiguë, dédiée à Sainte Barbe, daterait du XVIe siècle. À l'intérieur sont exposés deux statues en bous représentant Saint Faust, dont l'une trônait à l'origine au-dessus de l'entrée. Au XIXe siècle la mise en place du retable obstrua deux des trois ouvertures du chevet, encore visibles de l'extérieur. La toile centrale, signée d'Auguste Rivière en 1805, représente la Christ en croix. À droite Saint jean, à gauche Saint Pierre (reconnaissable par une croix retournée qu'il porte en pendentif, tous deux peints sur bois. L'ensemble fut restauré en 1995. À noter également l'autel de style tombeau, et une très ancienne croix en argent.
Texte de Jean-Jacques Serin - paru dans les Echos de l'Astarac en Juin 2007
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