Belloc-Saint-Clamens

Superficie : 1049 hectares

Altitude : 255 mètres

Nom du Maire : Odile LACOSTE

Belloc Saint Clamens dépend du canton de Mirande. Ses habitants sont les Bellocois et les Bellocoises.

En 1822, les communes de Belloc et de Saint-Clamens se regroupent pour former la commune actuelle, qui s'étend sur 1049 ha essentiellement sur les côteaux entre les vallées de la petite et de la grande Baïse.

De la fortification médiévale de Belloc (beau lieu en gascon), il ne reste guère qu'un large fossé employé en vivier. L'église actuelle et son clocher carré caractéristique a été largement remaniée au XIXème siècle et récemment restaurée. Elle possède un mobilier de grand intérêt.

L'occupation de la vallée de la Grande Baïse est très ancienne comme le prouvent les nombreux vestiges trouvés sur place (haches polies du Néolithique). Une villa gallo-romaine s'étendait au sud de Saint-Clamens dont on a retrouvé quelques restes tout près de la chapelle, dans une boucle de la Baise (ossements, dents, tuiles, poids de tisserand, poteries, etc.). La villa fut sans doute détruite par les Vandales, et les religieux de l'abbaye du Pader, bâtie sur son emplacement, exhumèrent de ses ruines le sarcophage, avec lequel ils érigèrent un autel à leur saint patron. Devenus propriétaires de l'abbaye, les comtes d'Astarac la cédèrent en 1156 aux moines de Berdoues. Le cloître et le manoir ont disparu depuis longtemps. Le nom de Saint-Clamens vient de Saint-Clément, honoré comme pape-martyr, mort pour la foi vers le début du IIème siècle.

La petite chapelle romane abrite, outre le sarcophage paleochrétien du IVème siècle, un autel votif, des fonds baptismaux gothiques et des vestiges de fresques . L'ensemble est classé monument historique.

A l'opposé , dans la vallée de la Petite Baïse, le hameau de Lapalu se situe sur ce qui est devenu l'axe central de la communauté de commune "Vals et Villages en Astarac".

La population se stabilise autour de 150 habitants et l'activité économique reste tournée vers le secteur primaire avec une polyculture diversifiée mais l'école communale est fermée depuis 1973, conséquence de la désertification qui frappe le département.

Merci à Bernard Laglaine pour les photos et pour sa participation à la rédaction du texte sur son village.