Village du Gers au coeur de l'Astarac

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Saint-Maur

    Située à l'ouest du canton de Mirande, dans l'ancien comté d'Astarac, Saint-Maur se trouve à 12 km de Mirande (chef-lieu de canton et d'arrondissement) et à 36 km d'Auch. La commune confronte du nord à Monclar et Saint-Martin, du sud à Bazugues et Ponsampère, du levant à Saint-Martin, Berdoues et Ponsampère, du couchant à Laas et Marseillan.

    D'après la tradition, Maur était un disciple de saint Benoît (VIe siècle) dont une relique était conservée dans le monastère local. Le moine Maur marcha sur l'eau pour sauver un enfant de la noyade sur ordre de Saint-Benoît !

    N°INSEE : 32 393. Code postal : 32 300. Population : 113 hab (2004). Superficie : 1384 ha.

    Nom des habitants : Saintmauriens(-nes).

    Nom du Maire : Marcel DUCLER

    Fête patronale : Le dernier dimanche d'octobre. Fête locale : Le 24 octobre (Saint Maur).

    Cette commune domine la petite vallée de l'Osse. Implantée pour l'essentiel sur des coteaux, la commune de Saint-Maur a un habitat majoritairement dispersé. Les altitudes sont très variables : de 175 m en plaine à 290 m sur les hauteurs.

    Outre l'Osse, divers petits cours d'eau naissent dans les reliefs : ruisseaux du Rieutort, du Rodou, du Monge... tous affluents de la Baïse. Deux de ces ruisseaux ont été aménagés pour former des lacs artificiels. La voie principale est la N 21, complétée par un important réseau de voies secondaires.

    Le "village" est bâti sur une importante fortification de terre ou castrum, qui a livré anciennement des vestiges antiques (colonne supportant une croix devant l'église paroissiale, fragments de béton de tuileau antique, plaque de marbre sculptée d'origine funéraire sur la façade du presbytère).

    Saint-Maur s'est développé au cours du Moyen Age autour d'un monastère qui dépendait de l'abbaye de SaintPé-de-Bigorre. La tête ou chef de saint Maur fut apportée à la consécration de la cathédrale d'Auch en 1121, indice que le monastère existait déjà à cette époque. Les moines de Saint-Maur sont ponctuellement signalés dans le cartulaire de l'abbaye de Berdoues. On ne peut que regretter que le cartulaire de Saint-Maur ne nous soit pas parvenu.

    Les guerres de Religion et l'union de l'abbaye de Saint-Pé à la congrégation de Saint-Maur en 1650 entraînèrent la ruine du monastère : les places vacantes de moines ne furent plus pourvues et la mense fut réunie en 1730 à celle de Saint-Pé.

    Il reste de ce monastère, outre le castrum en terre, fortement taluté, l'église paroissiale, partie de l'église primitive et l'emplacement d'un cimetière médiéval partiellement fouillé. Une crypte sous le chevet de cette église, connue par une description du XVIIe siècle, contenait les reliques de saint Maur. Elle fut détruite vers 1867, lorsque de maladroites restaurations transformèrent l'église prieurale : le chevet et sa confession furent détruits et l'autel transféré à l'ouest.

    Il existait au moins deux autres seigneuries et paroisses disparues sur le territoire de Saint-Maur. La paroisse disparue de Vis ou Bis était un quartier ou "paysan" où le prieur de Saint-Maur prenait la dîme en 1641 (Falgoux, notaire à Mirande). C'était également une seigneurie Bernard et Odon de Vis sont témoins d'un acte en 1264 (acte 76 du cartulaire de Berdoues).

    La commune de Soulès, formant la partie nord de l'actuelle commune, a été rattaché à Saint-Maur par ordonnance royale de mai 1822. Saint-Maur porta d'ailleurs longtemps le double nom de Saint-Maur-Soulès. En 1669, un livre-terrier fut établi pour Soulès qui était alors une seigneurie indépendante. Elle était dotée d'au moins une chapelle (paroissiale ?), sans doute deux. En 1741, les biens nobles de Soulès appartenaient au prieur de Saint Maur et à Léonard Boussès, conseiller du roi, secrétaire de la ville et perche de Mirande.

    Pour la période contemporaine, peu d'événements importants sont à noter. Il faut cependant mentionner que le 8 juin 1944, un accrochage eut lieu entre des résistants et une colonne de soldats allemands qui se repliaient vers Auch. Une stèle inaugurée en 1947 marque l'emplacement de cet événement, avec le nom des résistants locaux du bataillon Soulès morts dans cette période.

    Saint-Maur fait partie depuis 2000 de la communauté de Communes Coeur d'Astarac en Gascogne, avec Armouset-Cau, Bars, Bassoues, Castelnau-d'Anglès, Laas, Lamazère, Marseillan, Mascaras, Miélan, Mirande, Monclar, Montesquiou, Mouches, Pouylebon, SaintChristaud. Cette Communauté est intégrée dans la structure Pays d'Auch depuis 2002.

    La commune a connu une forte diminution de sa population depuis un siècle et demi, avec une récente reprise. Elle compte aujourd'hui quelques 120 habitants contre 104 en 1990.

    L'agriculture reste l'activité économique dominante on trouve dans la commune un producteur laitier, un aviculteur, deux éleveurs ovins, de l'élevage bovin et de la polyculture. Une usine de produits dangereux est la seule industrie locale, un menuisier est l'unique représentant d'un artisanat autrefois prospère.

    Le castrum qui porte l'église conserve quelques vestiges antiques qui semblent attester une occupation très ancienne à proximité : chrisme roman gravé sur un marbre antique remployé, enchâssé sur la façade de l'ancien presbytère au nord de l'église paroissiale; colonne de marbre antique remployée comme support de croix devant l'église paroissiale; gros fragments de mortier de tuileau remployés dans une bordure et le mur du cimetière.

    Sur un éperon, au lieu-dit "Lasgirles" ou Coumbouillats, une motte castrale avec basse-cour, surmontée des vestiges d'une tour moderne pourraient constituer les derniers vestiges de l'ancienne seigneurie de Vis signalée au XIIIe siècle.

    Sur le territoire de Soulès, la tradition rapporte l'emplacement de deux chapelles disparues : à Clichou et à Coucut. En 1824, une maison était qualifiée de péage, sans doute en souvenir d'une taxe qui était payée les jours de marché à Mirande.

    L'église paroissiale Saint-Maur. Cet édifice occidenté, de plan barlong à nef unique, est formé d'un fragment de l'église abbatiale primitive, remanié au XIXe siècle. Le porche est surmonté d'un petit clocher (XIXe siècle). La nef charpentée précède un chevet plat d'origine romanogothique, en pierres de taille, partie occidentale de l'ancienne nef abbatiale. Dom Brugèles décrit les vestiges de cette abbaye au XVIIIe siècle : "On voit encore quelques restes des appartements claustraux joignant l'église, dans laquelle est encore la tribune avec les stalles où les religieux chantoient les offices. Cette église est consacrée et derrière le maître-autel il y a une chapelle où l'on descend par plusieurs marches; elle est bien voûtée, et au milieu est un autel contigu à un grand tombeau de pierre bâti en pyramide, dans lequel sont les reliques de S. Mau, abbé, qui furent vérifiée par l'archevêque Leonard en 1610" (t. II, p. 461). Le mobilier est réduit : autel de bois peint et doré, Vierge à l'Enfant en bois doré de style baroque.

    Le château de Loran. Situé au nord de la commune, c'est un intéressant édifice rural à corps central symétrique encadré de deux tours quadrangulaires (XVIIIe siècle). Il est attesté dès le XVIIe siècle et correspond à une salle noble dont le toponyme (Lassalle) s'est conservé sur le cadastre et tire probablement son nom d'un Lorans de Sansost attesté sur le livre-terrier de Bazugues : la terre noble de Loran est signalée en 1670, à cette date Arnaud Duffour, sire de Loran, épouse la fille du seigneur de Lamazère.

    Au XIXe siècle, il existait deux moulins à vent associés à deux moulins à eau. Les moulins d'En Sarniguet, près de la limite communale avec Bars et Marseillan, sont attestés sur le cadastre communal de 1824. Ils ont entièrement disparu. Le moulin à vent de Noailles est conservé sous la forme d'une tour de pierre circulaire, sans mécanisme, remployée dans une maison moderne. Du moulin sur l'Osse on peut également voir les ruines près du garage de Laas. Ce moulin à eau était doté de deux meules et d'une habitation à l'étage. Ces deux moulins furent vendus en 1822 par le meunier J-P. Carrau.

    On peut également voir sur le territoire communal les rares vestiges de la voie ferrée qui menait de Tarbes à Auch via Mirande. Un important viaduc métallique, réalisé par la société Eiffel, permettait le passage sur l'Osse.

    Merci à Georges Courtès, Président de la SOCIÉTÉ ARCHÉOLOGIQUE, HISTORIQUE, LITTÉRAIRE ET SCIENTIFIQUE DU GERS, qui m'a autorisé en date du 3 mars 2006 à utiliser les documents parus dans le TOME III des COMMUNES DU DEPARTEMENT DU GERS.

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