Gasconnades
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Lettre A
- A bouno aueilho, cau pas de pastre.
- A cado bestio soun sens.
- A cado esquéro soun batalh.
- A cado pé soun esclop.
- A cado pic, l'asclo.
- A cado pic, l'estéro.
- A casa-caseta que m'i cauhi la cameta, en tot aute larèr ne m'i cauhi que lo pè.
- A crestian qui plora, judiu qui arrid !
- A gens bestios, bet joc.
- A la maison deu jogador uei l'arrís, doman lo plor.
- A la san Luc, un saut de puce, a la san Marc, un saut de brau.
- A la tuto du loup, y'a toustèm car ou os.
- A pas bist touto la merdo que pot cagua le Diablé.
- A pas leuat le pé, que besei la semalo.
- A pas ni houec ni halho.
- A qui da neishença, Diu que da peishença.
- A tros e a boucin.
- A un oueil a la cabo e y aute au graé.
- Abriu quites pas un hiu, mai bota't com te plai.
- Agoust : higos é moust.
- Aida-t'i mon òmi, Diu que t'aidara !
- Amic dé cadun, amic dé digun.
- Annada nevosa annada abondosa.
- Annado de hen, annado d'arren.
- Apounchoua junc dou petit cap.
- Aprêt la hesto, le fat que resto.
- Aquèro caousic, es pas end' aquet asé.
- Arcolan deu matin, ploja sens fin.
- Argent dés jocs hè pas pilot.
- Arrðs de printemps per l'èrba qu'es hems.
- Au cu dou sac que soun las pourgos.
- Au leit, au leit, qu'y a pan de coueit.
- Au long camin lo baston que pesa.
- Au mes d'abriu lo cocut canta mòrt o viu.
- Au mes d'agost, tota poma qu'a bon gost.
- Aué macheros coumo un cu de praube.
- Aué marchandiso per l'argent.
- Aué pas les oueilhs à la potcho.
- Aué pas pan a minja.
- Aueilho per tant que sios menue sigu seràs toustens tonudo.
- Aueilhos tròp coundado, le loup l'aminjado.
- Auey heuré, douman Candélé, sent Blasi a l'adarré.
- Avey pauc, é douman brico, bibo la Républico.
- Ayma é esta pas aymat, i la bito d'un damnat.
A bonne brebis, il ne faut pas de berger.
À chaque bête son bon sens.
À chaque sonnaille son battant.
À chaque pied son sabot.
À chaque coup de hache on fait une fente.
A chaque coup de hache, son copeau.
Dans ma petite maison je me chauffe les jambes, dans tout autre foyer, je ne me chauffe que les pieds.
Quand le chrétien pleure, le juif en rit !
Explication : Le méchant se réjouit de ce qui afflige l'homme de bien.
A gens bêtes, beau jeu.
Dans la maison du joueur aujourd'hui les rires, demain les pleurs.
À la saint Luc, d'un saut de puce, à la saint Marc, d'un saut de taurillon.
Explication : Le jour grandit.
A la tanière du loup il y a toujours viande ou os.
Explication : Chez une personne riche il y a toujours quelque chose.
Il n'a pas vu toute la merde que peut chier le Diable.
Il n'a pas levé le pied que l'on voit la semelle.
Il n'y a ni feu ni flambée.
Explication : Il ne possède rien.
A qui il donne la naissance, Dieu donne la nourriture.
Explication : Dieu pourvoit au besoin de tous.
Petit à petit.
Il a un œil à la cave et l'autre au grenier.
En avril ne quitte pas un fil, en mai mets-toi comme il te plaît.
Août : figues et moût.
Aide-toi et le ciel t'aidera !
Ami de tout le monde, ami de personne.
Année neigeuse, année d'abondance.
Année de foin, année de rien.
Explication : Les printemps pluvieux qui font pousser le foin sont par contre nuisibles pour les autres récoltes.
Epointer un jonc du petit bout.
Explication : Faire une chose déjà faite.
Après la fête l'idiot reste idiot.
Ce chardon n'est pas pour cet âne.
Arc en ciel du matin, pluie sans fin.
L'argent des jeux ne fait pas de tas.
Explication : Ne pas compter sur les jeux pour faire fortune.
Rosée de printemps pour l'herbe vaut du fumier.
Au fond du sac se trouve les purges.
Au lit, au lit, il y a du pain de cuit.
Equivalent français : Qui dort, dîne.
Lorsque le chemin est long, le bâton devient lourd.
Au mois d'avril le coucou chante, mort ou vivant.
Au mois d'août, toute pomme a bon goût.
Il a les joues comme un cul de pauvre.
On a de la marchandise pour son argent.
Il n'a pas les yeux dans la poche.
Il n'y a pas de pain à manger.
Brebis pour tant qu'elle soit menue sûr qu'elle sera toujours tondue.
Brebis trop comptées, le loup les mange.
Aujourd'hui février, demain la Chandeleur, Saint Blaise à la suite.
Aujourd'hui, peu et demain rien, vive la République.
Aimer et ne pas être aimé, c'est la vie d'un damné.
Lettre B
- Bau milhou esta soul que mau acoumpagnat.
- Bau milhou esta sourt qu'abugle.
- Bau milhou passa per bestio que per hol.
- Bau milhou peta en coumpagno que mouri soul.
- Bau milhou un petit esberit, qu'un gran eschabouzit.
- Bau milhou un plec au daouantau qu'un plec au benté.
- Bau milhou un que sap, que cent que cercon.
- Bau milhou uo sardino sou pan, qu'un perdigat que bolo.
- Bau pla pauc l'anglado se le mes de may la dicho pas cebelhado.
- Benté sadout que jogo.
- Biue la cano a la man.
- Boha en heurèr març qu'ei darrèr.
- Bouco barrado, mousco nou y entro.
- Bruma suu tepèr la ploja au darrèr.
Il vaut mieux être seul que mal accompagné.
Il vaut mieux être sourd qu'aveugle.
Il vaut mieux passer pour bête que pour fou.
il vaut mieux péter en compagnie que mourir seul.
Il vaut mieux un petit éveillé, qu'un grand simplet.
Il vaut mieux un pli au tablier, qu'un pli au ventre.
Il vaut mieux un qui sait que cent qui cherchent.
Il vaut mieux une sardine sur le pain qu'une perdrix qui vole.
Le champ vaut peu si le mois de mai ne laisse pas le blé avec son épi.
Ventre rassasié qui joue.
Il vit la cane à la main.
Explication : Il vit de ses rentes.
Souffle en février mars vient après.
Quand la bouche est fermée, les mouches n'y entrent pas.
Explication : Il vaut mieux se taire que trop parler.
Brouillard sur le coteau, la pluie vient après.
Lettre C
- Cado aueilho n'a prou ame soun agnèt, cado baco ame soun bedèt.
- Cado auset que troubo soun nise.
- Cado endorto troubo soun hagot.
- Cado esclop a sa gansolo.
- Cado troulhe banto son oli.
- Cadun bos aver sa rasoun bouno.
- Cadun tiro l'aygo decap a soun moulin.
- Cap de taoulo, bente de loup.
- Carnabal s'aprocho, cau bira la brocho.
- Carnabal s'en ba, cau minja de pan.
- Carnabal s'esquisso, cau minja saucisso.
- Caseto mio perta petito que sio.
- Cau benta quan bouho le bent.
- Cau mole quan le bent bouho.
- Cau pas barra la porto quan l'asé es partit.
- Cau pas boulé ensegna un bielh renard à pana garios.
- Cau pas boulé peta mes haut que soun cu.
- Cau pas crompar las cledos auent las aueilhos.
- Cau pas escoupi diguen le pouts de pou d'en cale beue l'aygo.
- Cau pas prengué un higuè per abric, ne un gendarmo per amic.
- Cau pas tuja tout ço qu'y gras.
- Cau passa pr'aqui coumo l'asé pou hangas.
- Cau prengué le tens coumo veng e las gens coumo soun.
- Cau que heuré déche le barat arasé.
- Cau que le prume d'abriù, le coucut cante sou clouqué de Romo, mort ou biu.
- Cau que, de tort ou de tras, la luo tourne endou dimars gras.
- Cau sabé balha un moucadé, en d'attrapa un linço.
- Cau sabé hé de l'asé end'aue bren.
- Cau segui la modo ou quita le pays.
- Çð qui arriba de ripa-rapa que se'n torna de clipa-clapa.
- Cosinèra e marmiton que's minjan tot çò de bon.
- Coteth nau, se non talha que luseish.
- Courre coumo un rat empousouat.
- Crech coumo un estroun au soureil.
- Croumpo pas le pan à la libro.
Chaque brebis en a assez avec son agneau, chaque vache avec son veau.
Chaque oiseau trouve son nid.
Chaque lien trouve son fagot.
Chaque sabot a sa bride.
Chaque presseur d'huile vante son huile.
Chacun veut avoir sa raison bonne.
Chacun dirige l'eau vers son moulin.
Le convive placé en bout de table a une faim de loup.
Carnaval s'approche, il faut tourner la broche.
Carnaval s'en va, il faut manger du pain.
Carnaval se déchire, il faut manger de la saucisse.
Il vaut mieux un petit chez-soi qu'un grand chez les autres.
Il faut venter quand souffle le vent.
Il faut moudre quand le vent souffle.
Il ne faut pas fermer la porte quand l'âne est parti.
Il ne faut pas vouloir enseigner un vieux renard à voler de la volaille.
Il ne faut pas vouloir péter plus haut que son cul.
Il ne faut pas acheter les portillons (de la bergerie) avant les brebis.
Il ne faut pas cracher dans le puits de peur que l'on soit obliger d'en boire l'eau.
Il ne faut pas prendre un figuier pour abri ni un gendarme pour ami.
Il ne faut pas tuer tout ce qui est gras.
Il faut passer ici comme l'âne qui traverse un bourbier.
Il faut prendre le temps comme il vient et les gens comme ils sont.
Il faut que février laisse le fossé rempli à ras bord.
Il faut que le premier avril, le coucou chante sur le clocher de Rome, mort ou vif.
Il faut que la lune soit nouvelle pour le mardi gras.
Il faut savoir donner un mouchoir pour attraper un drap.
Il faut savoir faire l'âne pour avoir du foin.
Il faut suivre la mode ou quitter le pays.
Ce qui vient de rapine s'en va en gaspillage.
Explication : Bien mal acquis ne profite jamais.
Cuisinière et marmiton mangent tout ce qui est bon.
Couteau neuf, s'il ne taille pas il luit.
Il court comme un rat empoisonné.
Il pousse comme un estron au soleil.
Il n'achète pas le pain à la livre.
Explication : Il ne manque pas de moyen.
Lettre D
- Da pas le lart as cas.
- Dé que rist le fat ? de ço que nou sap.
- De Totsants a l'avent jamès tròp d'aiga ni de vent.
- Debat la pet, qu'y l'asé.
- Des paurucs, s'en saubo cau qu'un.
- Deu peu ros, de la hemma barbuda e deu can codòt sauva't si pòds.
- Diu ne paga pas tot ser mès que paga a son leser.
- Dret coumo un pibou.
Il ne donne pas le lard aux chiens.
De quoi rit l'idiot ? de ce qu'il ne sait pas.
De Toussaints à l'Avent jamais trop d'eau ni de vent.
Sous la peau, il y a l'âne.
Des peureux, il s'en sauve toujours quelques uns.
Du rouquin, de la femme barbue et du chien sans queue sauve-toi si tu peux.
Dieu ne paye pas tous les soirs mais il paye quand il lui plaît.
Droit comme un peuplier.
Lettre E
- En de pla laura, que cau atela soun aray à uo estelo.
- En debara touts les sants ajudon, en monta, qui nou pot reculo.
- En terro negro, lou boun blat.
- Entà aver aiga que cau anar tà la hont !
- Entà Sent Jausèp cada ausèth son castèth.
- Entà Senta Luça lo jorn creish d'un saut de puça; entà Nadau d'un saut de brau; Entau prumèr de l'an d'un volet de hasan.
- Entà un amic que n'i a tostemps pro.
- Es occupat, coumo un rat dambe très noses.
- Es pas ma mort de cent omés.
- Esta brabe coumo le boun pan.
- Esta d'accord coumo le coucut d'ambé l'agasso.
- Esta paubré coumo un arrat de gleiso.
- Esta pressat coumo le cu perdant las breguos.
- Esta quo pas les cas dambe saucisso.
- Estiro-te coué, que bales pas arré.
- Ey légit sus las Escrituros, que quan plau que hé frescuro, ey légit sus d'autres papés, que quan torro né hès mès.
Pour bien labourer, il faut atteler sa charrue à une étoile.
Explication : Pour faire son chemin dans la vie, il faut avoir un but élevé.
En descendant, tous les saints aident, en montant, qui ne peut, recule.
En terre noire, le bon blé.
Pour avoir de l'eau il faut aller à la fontaine.
Pour la Saint Joseph chaque oiseau son château.
Pour la Sainte Luce le jour allonge d'un saut de puce; pour Noël d'un bond de bouvillon; pour le premier de l'An d'un vol de coq. ... Attention, ces dates sont celles du calendrier julien. Dans notre calendrier actuel nous fêtons la Sainte Luce le 13 décembre mais les jours ne commencent à rallonger que le 22 décembre.
Il y en a toujours assez pour un ami.
Il est occupé comme un rat avec trois noix.
Ce n'est pas la mort de cent hommes.
Être brave comme le bon pain.
Explication : Être bon comme le bon pain.
Etre d'accord comme le coucou et la pie.
Etre pauvre comme un rat d'église.
Être pressé comme le cul perdant les pantalons.
Explication : Etre pressé comme quelqu'un qui a la diarrhée.
Il n'attache pas les chiens avec de la saucisse.
Retire-toi peureux, tu ne vaux rien.
J'ai lu sur les Écritures que quand il pleut, il fait froid, j'ai lu sur d'autres papiers, que quand il gèle, il en fait davantage.
Lettre F
- Fier coumo un pout.
- Fier coumo uo gario qui a troubat un bermou.
- Fin countro fin, y a pas doublure.
Fier comme un coq.
Fière comme une poule qui a trouvé un ver de terre.
malin contre malin aucun ne gagne.
Lettre G
- Gens dambe gens e tripos dambe moustardo.
- Güèitaz-ve de l'òmi qui's cara com deu can qui non laira.
Les gens avec les gens, les tripes avec la moutarde.
Méfiez-vous de l'homme qui se tait comme du chien qui n'aboie pas.
Lettre H
- Hé calhiuos de tout boués.
- Hé coumo la berdaulo, dou leyt a la taulo.
- Hé coumo le marchant courtès, croumpo a quouate é ben a tres.
- Hé Pasquos avant les Arrams.
- Henno é bent tout aquo parent.
- Hès pas coumo las garios, grapos pas en esparrica.
Faire chevilles de tout bois.
Il fait comme le verdier du lit à la table.
Il fait comme le marchant courtois, il achète à quatre et vend à trois.
Fêter Pâques avant les Rameaux.
La femme et le vent sont proches parents.
Il ne fait pas comme les poules, il ne gratte pas en éparpillant.
Explication : C'est une personne avare qui ne fait qu'amasser.
Lettre I
- I degourdit coumo un harri per las estoupos.
- I degourdit coumo un nabiri per un bareyt.
- I hé coumo la croutz dauant un mort.
- I hé coumo Santus à Brespos.
- I mey ley près un mentur qu'un boulur.
- I nechut bestit.
- I nechut quan le carboun ero en flou.
- I ta brabé que se hounéré.
Il est dégourdi comme un crapaud parmi les étoupes.
Il est dégourdi comme un navire sur un champ labouré.
Cela y fait comme la croix devant un mort.
Cela y fait comme Sanctus à Vêpres.
Il est plus proche du menteur que du voleur.
Il est né tout habillé.
Il est né quand le charbon était en fleurs.
Il est si brave qu'il se tondrait.
Lettre J
- Jamès doriu n'a empruntat a tardiu !
- Jouen que beilho et bielh que dort, soun props de la mort.
- Julhet sense periglada, hami jamei ataisada.
Jamais précoce n'a emprunté à tardif !
Jeune qui veille et vieux qui dort, sont proches de la mort.
Juillet sans orage (accompagné de tonnerre), famine jamais apaisée.
Lettre L
- La baco daouant l'arrestélie minjo pla.
- La biasso garnido, hé la mino poulido.
- La bielho bouleuo pas jamès mouri.
- La biso es fredo coumo lou nas dé can.
- La Candelero tiro l'auelhero de la ribero.
- La douro emprounto pas au tart.
- La henno qu'arrits que pot e que plura quan bo.
- La pédassa que hé dura.
- La santat qu'en la richesso dou praoubé.
- La tournon las peyros au sac.
- L'arcoulan de la maytiado tiro le bouè de la laurado.
- L'arcoulan dou maytin engorgo le moulin; l'arcoulan dou sé, tiro le bouè du péchédé.
- Las garios grapos toustens à l'endarré.
- L'Autan dou dissatte ba pas a Brespo le dimeché.
- L'Autan é la tourrado traucou la courado.
- L'aygo de capbat tourno pas capsus.
- Le badalha bo pas menti, bo minja ou droumi.
- Le bent de biso trauco la pet et la camiso.
- Le boun baylet hè le boun mestre.
- Le Boun Diou qu'amasso les sous.
- Lé dibès i tout bet ou tout let.
- Le haren batisa calhaus.
- Le mau arribo a chibau et s'en tourno a pè.
- Le mès heuré, le mès gâté.
- Le pan entau autès a sept croustos.
- Le papé es un bon asé, preng ço que le balhon.
- Le que balho es mort, le que presto es pla malaut.
- Lé que parlo, que semauo, lo que escouto, qu'amasso.
- Le que trabalho, se ne déjuno, que brespalho.
- Lé qui pot que gause.
- Le qui trabalho pa pourin, trabalho roussin.
- Le tchin qué dort dinno.
- Légnos secos : pauc de hum.
- Léou-té d'ouro, coutcho-te tart, seras pas jamés en retart.
- Les que dan soun partits, les que preston soun eslarits.
- Let en troussero, poulit en carréro.
- Lo bon Diu qu'amassa los sons.
- Lo bon Diu que da lo hred segon la pelha.
- Lo bon parent qu'es l'argent.
- Lo cinc de la lua que saberàs çò que pendent lo mes averàs.
- Lo darrèr de heurèr, la garia que s'empòrta la torrada au pè.
- Lo mes de junh, la dalha au punh.
- Lo prumèr esparnhat qu'ei lo prumèr ganhat.
- Lo qui aima que castiga.
- Lo qui n'a arren qu'ei mei riche que lo Rei.
- Lo qui n'a deu son que n'a deu bon.
- Lo qui ne tribalha pas porin, que calerà que tribalhe rossin.
- Lo qui va luenh maridat, que trompa o qu'ei trompat.
- Lo qui vòu trucar la soa hemna que tròba tostemps pro de resons.
- Lo qui's damora a casa arren non ganha.
- Lo qui's lhéva matin que gaha le lèbe.
La vache devant le râtelier mange bien.
Explication : Les gens qui sont prés d'un pouvoir s'en servent à leur profit.
La besace garnie fait la mine joyeuse.
La vieille ne voulait jamais mourir.
La bise est froide comme le nez du chien.
La Chandeleur tire la gardienne de brebis de la rivière,
La bonne heure ne l'emprunte pas au tard.
La femme rit quand elle peut et pleure quand elle veut.
Le rapiéçage fait durer.
La santé est la richesse du pauvre.
Il lui retourne les pierres dans le sac.
Explication : Il lui rend coup pour coup.
L'arc-en-ciel de la matinée sort le bouvier de son labour.
L'arc-en-ciel du matin engorge le moulin; l'arc-en-ciel du soir, tire le bouvier de la pâture.
Les poules grattent toujours vers l'arrière.
Explication : Le temps ne revient pas en arrière.
Le vent d'Autan du samedi, ne va pas aux vêpres du dimanche.
L'Autan et la gelée trouent la poitrine.
L'eau d'en bas ne remonte pas.
Celui qui baille ne peut mentir, il veut manger ou dormir.
Le vent de bise troue la peau et la chemise.
Le bon valet fait le bon maître.
Le Bon Dieu ramasse les siens.
Le vendredi, le temps est tout beau ou tout mauvais.
On lui fait baptiser des cailloux.
Le mal arrive à cheval et repart à pied.
Le mois de février le plus "châteux".
Explication : Le mois de février est le principal mois où les chats s'accouplent.
Le pain chez les autres a sept croûtes.
Explication : Le pain est dur à gagner chez les autres.
Le papier est un bon âne, il prend ce qu'on lui donne.
Celui qui donne est mort, celui qui prête est bien malade.
Celui qui parle, sème, celui qui écoute, récolte.
Celui qui travaille, s'il ne déjeune pas, il goûte.
Celui qui peut ose.
Celui qui ne travaille pas poulain, travaille rosse.
Celui qui dort dîne.
Les branches sèches ne font pas de fumée en brûlant.
Lève-toi de bonne heure, couche-toi tard, tu ne seras jamais en retard.
Ceux qui donnent sont partis, ceux qui prêtent sont éclaircis.
Laid en trousseau (bébé) joli en chemin (adulte).
Dieu reconnaît les siens.
Dieu donne le froid suivant les vêtements que chacun porte.
Explication : Il connaît les besoins et les forces de chacun d'entre nous.
Bon parent est l'argent.
Le cinquième jour de la lune tu sauras le temps qu'il fera pendant le mois.
Le dernier jour de février, la poule emporte la gelée à sa patte.
Au mois de juin, la faux à la main.
La première épargne est le premier gain.
Qui aime bien, châtie bien.
Celui qui n'a rien est plus riche que le Roi.
Celui qui a une fortune personnelle est bien loti.
Qui ne travail pas étant poulain devra travailler quand il sera roussin.
Celui qui se marie loin de chez lui, trompe ou bien est trompé.
Qui veut frapper sa femme trouve toujours assez de raisons.
Celui qui reste chez lui ne gagne rien.
Celui qui se lève tôt attrape le lièvre.
Lettre M
- Març ventðs, abriu ploginðs, hèn lo paisan gaujðs.
- May bagnat, hén au prat.
- Mémorio de lapin, s'ac pert en camin.
- Mès l'asé es cargat, mès porto.
- Mès sion, mès riran.
- Mijere la merdo que cago.
- Minja le Boun Diou è caga le diable.
- Montagno claro, Bourdeu escu, ploujo sigu.
- Mourich pas que le mès malaou.
Mars venteux, avril pluvieux rendent le paysan heureux.
Mai pluvieux, il y aura du foin au prés.
Mémoire de lapin, il oubli en chemin.
Plus l'âne est chargé, plus il porte.
Plus nous sommes, plus nous rirons.
Il mangerait la merde qu'il chie.
Manger le Bon Dieu et caguer le diable.
Montagne claire, Bordeaux couvert, pluie imminente.
Il ne meurt que le plus malade.
Lettre N
- Nadau au balcon Pascas au tison.
- Nat tesson s'y pas engrechat a l'aygo claro.
- Ne cau pas tròp usar la dalha se vòlen que cope toja.
- Ne sou pas touts bouès los que porton l'agulhado.
- Nei pas ni de deguens ni de dehòra.
- N'ei pas tot aur çò qui luseish.
- Neu de hérè démoro pas sou palhè.
- N'i a pas sonque lo bon Diu qui hè com vòu !
- Nostre Damo passo, terro glaço.
Noël au balcon Pâques au coin du feu.
Aucun porc ne s'est engraissé à l'eau claire.
Il ne faut pas trop user la lame de la faux si l'on veut qu'elle coupe les ajoncs.
Explication : Il faut agir prudemment.
Ils ne sont pas tous bouviers, ceux qui portent l'aiguillon.
Il n'est ni dedans ni dehors.
Explication : Se dit de quelqu'un qui est dans une position instable.
Tout ce qui brille n'est pas or.
Neige de février ne fait pas une grande paillère.
Seul le bon Dieu fait comme il veut.
Notre Dame passe, terre glace.
Lettre O
- Octòbre brumós, ivèrn ruinòs.
- On i a un hasan, las poras non cantan.
- Oun ya hum, ya houec.
Octobre brumeux, hiver ruineux.
Là où il y a un coq, les poules ne chantent pas.
Où il y a de la fumée, il y a du feu.
Lettre P
- Paga é mouri, arré nous presso.
- Pan sou taulo n'a pas mestre.
- Parla y pla, se cara y milhou.
- Parlo papé, caro-té, lengo!
- Pascos é Nadau se passon à l'oustau.
- Pégo es l'aueilho que se coufesso au loup.
- Per la san Luc, sémouo pauruc.
- Per Senta Catalina lo hred que camina, per Sent Andriu barra la pòrta, qu'es aquiu.
- Per un pila, cau pas decho cayje la granjo.
- Per uno aueilho rognouso, cau pas bene lé troupèt.
- Perigle d'agost, gròssas gaspas e bon most.
- Pertout las aucos an un bec.
- Petita ploja de mai a tot lo monde que hè gai.
- Pla ou mau, cadun hé soun passadje.
- Plau toutjour sus moulhats.
- Ploja de heurèr jus de hemèr.
- Ploja de printemps n'ei jamei meishant temps.
- Ploja de Sent Joan, dura tot l'an.
- Plors de hemna e tròt de l'ase ne duran pas.
- Ploujo dou coucut; ta leu moulhat, ta leu échut.
- Potics, penhics e patacs, los tres temps deus maridats.
- Poudets aus marchants, cops de fouet aus curiousos.
- Poudets cambia de moulié, cambierats pas de pugnérayre.
- Praubès sion, la bachéro néto.
- Praubes, tant qui volhatz mès vaishèra neta.
- Près de la gleiso, luenh deu paradis.
Payer et mourir, rien ne presse.
Le pain posé sur la table n'appartient à personne.
Parler est bien, se taire est mieux.
Parle papier, tais-toi langue.
Pâques et Noël se fêtent chez soi.
Folle est la brebis qui se confesse au loup.
A la saint Luc, sèment les peureux.
Pour la Sainte Catherine le froid fait son chemin, pour la Saint André ferme la porte car il est là.
Pour un pilier, il ne faut pas laisser tomber la grange.
Pour une brebis galeuse, il ne faut pas vendre le troupeau.
Orage d'août, grosses grappes et bon moût.
Partout les oies ont un bec.
Explication : Il n'est pas nécessaire de changer de pays pour faire fortune.
Petite pluie de mai fait plaisir à tout le monde.
Bien ou mal, chacun fait son passage dans la vie.
Il pleut toujours sur les mouillés.
Pluie de février jus de fumier.
Pluie de printemps n'est jamais mauvais temps.
Pluie de la Saint Jean dure toute l'année.
Pleurs de femme et trop d'âne ne durent pas.
Pluie du temps du coucou; aussitôt mouillé, aussitôt sec.
Baisers, pincement et coups, les trois temps des mariés.
Embrassades aux marchands coups de fouet aux curieux.
On peut changer de moulin, on ne changera pas de voleur.
Explication : Le meunier détournait toujours quelques poignées de farine à chaque client.
Pauvres nous sommes, la vaisselle nette.
Explication : Nous sommes pauvres mais honnêtes.
Pauvres tant que vous voudrez mais vaisselle propre.
Explication : Pauvres mais honnêtes.
Près de l'église, loin du paradis.
Lettre Q
- Qu'a pou de sé nega en un escoupit.
- Qu'a un harri a la pòcha.
- Quan canta lo corbàs, pren ta capa se t'en vas.
- Quan heurèr plora abriu qu'arrid.
- Quan la gario canto, a heyt le oueou.
- Quan la grua va capsùs tot l'ivèrn qu'avem dessús; quan la grua va capvath tot l'ivèrn qu'avem passat.
- Quan la grua va t'Espanha, gita ton blat per la campanha.
- Quan la hame piquo, é bouno la mico.
- Quan la lua cambia en bèth, tres dias après que's pren lo capèth.
- Quan la luo tourno au bet, plau dou sies au set.
- Quan lo Diable prèga Diu, que hè lo judiu !
- Quan luseish lo sorelh, la lua n'a qu'a clucar l'uelh.
- Quan març sorelha, mai que plavusqueja.
- Quan plau auant la messo, touto la semmano nou cesso.
- Quan plau endé la Candélero, plau sur la garbero.
- Quan plau lou jour de la Trinitat, la récolto crech ou démingo de mitat.
- Quan séré tout poudro, haré pas un bet pet.
- Quauquarren i a quan lo can e laira.
- Que boulets tira d'un sac que ço qu'y a.
- Que cau plegar lo vencilh quan ei joen.
- Que d'or boulégo, d'or lusich.
- Que heneré un peu en quate cabirons e que's cauharé dab las estèras.
- Que mau nou hé, mau nou penso.
- Que n'a sòus com un harri plumas.
- Que s'arrapa a totas las brancas.
- Que vau miélher cantar dab un lèd que plorar dab un beròi !
- Que vòu ensenhar los peishs a nadar.
- Qu'ei esberit com un peish hens l'aiga.
- Qu'ei tostemps per vias e per camins.
- Qu'ey mestré de bouta lous cans dehoro.
- Qu'ey pec coumo la luo.
- Qu'ey pelat coumo un harri.
- Qui a besoun dé houéc, que remudo las cendrés.
- Qui a Nadau s'assourelho, a Pasquos s'atourelho.
- Qui aueilho se hè, le loup la minjo.
- Qui balho s'espregno, qui pren s'estiro.
- Qui dab cans va apren a lairar.
- Qui demoro debat soun coubert s'arré nou gagno, arré nou perte.
- Qui lengo a, a Roumo ba.
- Qui minjo rede e cago hort, n'aupe pau de la mort.
- Qui n'enten pas qu'uo campano n'enten pas qu'un soun.
- Qui pago lou prumé y serbit lou darré.
- Qui se troumpo, s'y tourno.
- Qui trabalho minjo la pailho, qui hé arré minjo le hen.
Il a peur de se noyer dans un peu de salive.
Il a un crapaud à la poche.
Explication : Se dit de quelqu'un à qui tout réussi.
Quand le corbeau croasse si tu sors prend ta cape.
Quand février pleure avril rit.
Quand la poule chante c'est qu'elle a pondu.
Quand la grue va vers le sud nous avons l'hiver dessus; quand la grue va vers le nord l'hiver est passé.
Quand la grue passe vers l'Espagne, jette le blé dans les champs.
Quand on a bien faim, la mie de pain est bonne.
Quand la lune change par beau temps, trois jours après elle met sa cape.
Explication : Le temps se gâte et il pleut.
Quand la lune revient avec le beau temps, il pleut de six à sept.
Quand le Diable prie Dieu, il fait le juif.
Quand le soleil brille la lune n'a qu'à fermer l'œil.
Explication : Le fort domine le faible.
Quand mars est ensoleillé, mai est pluvieux.
Quand il pleut avant la messe, toute la semaine, elle ne cesse.
Quand il pleut à la Chandeleur, il pleut sur la gerbière.
Quand il pleut le jour de la Trinité, la récolte croît ou diminue de moitié.
Quand il serait tout en poudre, il ne ferait pas un grand bruit.
Il n'y a pas de fumée sans feu.
Il ne veut tirer d'un sac que ce qu'il y a.
Il faut plier la branche flexible quand elle est jeune.
Explication : Il faut faire l'éducation de l'enfant quand il est jeune.
Qui remue de l'or, en a le reflet.
Il ferait quatre chevrons d'un cheveu et ils se chaufferait avec les copeaux.
Qui ne fait pas le mal ne le pense pas.
Il a autant d'argent qu'un crapaud a de plumes !
Il s'accroche à toutes les branches.
Explication : Tous les moyens lui semble bons pour arriver.
Mieux vaut chanter en compagnie d'un laid que pleurer en compagnie d'un bel homme.
Il veut apprendre à nager aux poissons.
Explication : Se dit d'un vantard qui croît tout savoir.
Il est dégourdi comme un poisson dans l'eau.
Il est toujours par monts et par vaux.
Il est maître de mettre les chiens dehors.
Explication : Il n'a aucune autorité dans la maison.
Il est sot comme la lune.
Il est pelé comme un crapaud.
Explication : C'est un pauvre miséreux.
Qui a besoin du feu, remue les cendres.
Qui à Noël prend le soleil dehors, à Pâques se gèle.
Qui se fait brebis, le loup la mange.
Qui donne s'économise, qui prend s'étire.
On apprend à hurler avec les loups.
Celui qui reste chez lui s'il ne gagne rien, ne perd rien.
Qui parle beaucoup, va à Rome.
Qui mange beaucoup et cague fort, n'a pas peur de la mort.
Qui n'entend pas qu'une cloche n'entend pas qu'un son.
Qui paie le premier est servi le dernier.
Qui se trompe, doit refaire son travail.
Qui travaille mange la paille, qui ne fait rien mange le foin.
Lettre R
- Raujous malérous.
- Rego torto, blat que porto.
- Rego torto, bouno récolto.
- Riche qui pot, urous qui sap.
- Rouge lou sé, blanc lou maytin, gouardo-té, praube pélegrin.
Coléreux malheureux.
Raie sinueuse, rapporte du blé.
Raie sinueuse, bonne récolte.
Riche qui peut, heureux qui sait.
Rouge le soir, blanc le matin, méfie-toi pauvre pèlerin.
Lettre S
- Se cau grato doum pruts.
- Se mouco pas a la macho.
- Se plau entà la Sent Victòr, la recòlta vau pas aur.
- Se podes pas garbeja, te cau espiga.
- Se pòt toune las aueilhos, mes las cau pas escourja.
- S'es en coulero, bay-t'en peche darré as tudelo.
- S'es pas poulit, sios ouneste.
- Seteme que s'empòrta los ponts o que seca las honts.
- Si a de boun, que s'at minjo, si a de machant, que s'allèco.
- Si le Boun Diou ne bo pas d'aquet mondo, se pot démoura soul.
- Si non torra per la Caira, pan ni vin non i a guaire.
- Si plau tà Sent Medard, n'espères ni vin, ni blat, ni carn.
- Soun coumo la car e l'urpo.
- Soun coumo les canards é les guits.
- Soun la bielhos garios que heu la boun boulhoun.
Il faut se gratter où çà démange.
Il ne se mouche pas à la manche.
S'il pleut pour la Saint Victor, la récolte ne vaut pas de l'or.
Si tu ne peux pas moissonner, il te faut glaner.
On peut tondre les brebis mais il ne faut pas les écorcher.
Si tu es en colère, vas-t'en paître derrière le talus.
Si t'es pas joli, sois honnête.
Septembre emporte les ponts ou tarit les sources.
S'il a du bon, qu'il se le mange, s'il a du mauvais, qu'il se le lèche.
Si le Bon Dieu ne veut pas de ce monde, il peut rester seul.
S'il ne gèle pas pour la Chaire, pain ni vin il n'y aura guère.
S'il pleut à la Saint Médard, n'attend ni vin, ni blé, ni viande.
Ils sont comme la chair et l'ongle.
Ils sont comme les canards et les canards.
Explication : Ils sont pareils.
Ce sont les vieilles poules qui font le bon bouillon.
Lettre T
- Tant qu'y a Couareme, y a iuer.
- Tenguéras mès dé jours qué d'ans.
- Ten-té houeillo, picon bourrous.
- Testut coumo un asé rouge.
- Tira un péou a un asé sera tousten ostan pélut.
- Toques pas au metau, te salires de soujo.
- Tostemps l'estèra que's sembla au hust.
- Tout hé benté pourluc qu'y entre.
- Tout le mounde canto pas coumo moussu cure.
- Touto aueilho que bélo pèrt un mos.
- Touto auelho que belo, pest un mos.
- Touto peyro le hé cantoun.
- Trouba caussuro à soun pé.
Tant que dure le Carême, l'hiver dure.
Cela tiendra plus de jours que d'années.
Explication : Ce dit d'une réparation de fortune qui ne tiendra pas longtemps.
Tiens-toi feuille, les bourgeons poussent.
Explication : Les dernières feuilles mortes doivent tomber, lorsque les bourgeons poussent.
Têtu comme un âne rouge.
Arracher un poil à un âne il sera toujours poilu.
Touche pas à la marmite, tu te salirais de suie.
Le copeau ressemble toujours au fût de l'arbre.
Equivalent français : Tel père, tel fils.
Tout fait ventre pourvu qu'on le mange.
Tout le monde ne chante pas comme monsieur le curé.
Toute brebis qui bêle perd une bouchée.
Toute brebis qui bêle, paît un peu.
Toute pierre peut lui servir à bâtir un angle.
Trouver chaussure à son pied.
Lettre U
- Ua clau d'argent qu'òrp totas las sarralhas.
- Ua nevada vau ua hemada.
- Un homé e un pintou que tengueren tout un cantoun.
- Un noubel riche, es pas qu'un pouilh rébengut.
- Un porc miéjau es tousten magré.
- Un rey mort bau pas un cagno en bito.
- Uo brabo crabo, uo brabo pioto, uo brabo henno, soun très machanto bestios.
- Uo henno barbudo, tout le mounde la saludo.
- Uo henno e un aoucat que tengueren tout un marcat.
Une clé d'argent ouvre toutes les serrures.
Une chute de neige vaut une fumure.
Un homme et une pinte tiendraient tout un canton.
Un nouveau riche, n'est qu'un pou revenu.
Un porc à mi-part est toujours maigre.
Un roi mort ne vaut pas un chien en vie.
Une brave chèvre, une brave dinde, une brave femme, sont trois méchantes bêtes.
Une femme barbue, tout le monde la salue.
Une femme et une oie tiendraient tout un marché.
Lettre V
- Vent de bisa trauca dinc a la camisa.
Vent de bise perce jusqu'à la chemise.
Lettre Y
- Ya mes de gens bestios que d'asés cornuts.
- Ya pas arréde ta balent, coumo un fegnant que se destraquo.
- Ya pas mès bestio qu'un paysant, uo gouto de ploujo es négat, un reyoun dé soureil es cramat.
- Ya pas nado bieilho sense counseil, ni nat disatte sense soureilh.
- Ya pas que las mountagnos que se rencountron pas.
- Ya pas qu'et e les ausets que caguen en l'ayré.
Il y a plus de gens bêtes que d'ânes cornus.
Il n'y a pas plus vaillant qu'un fainéant qui se détraque.
Il n'y a pas plus bête qu'un paysan, une goutte de pluie, il est noyé, un rayon de soleil, il est brûlé.
Explication : Les paysans ne sont jamais content du temps qu'il fait.
Il n'y a pas de vieille sans conseil, ni de samedi sans soleil.
Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
Il n'y a pas que lui et les oiseaux qui chient en l'air.