L'essentiel communique ...
... son programme de Conversations pour les prochaines semaines. En voici le détail que nous a communiqué Michel Sarlat :
Le lundi 9 juin à 21 heures :
Conversation après le film d'Abdoul AZIZ Cissé la Brèche : documentaire de 45 minutes qui sera précédé de l'île aux Fleurs.
Selon la journaliste Virginie Breuls, Abdoul Aziz Cissé réalise avec La Brèche une fresque dénonciatrice de la situation actuelle à l’embouchure du fleuve sénégal. “En 2003, afin de délester les surplus du fleuve, une brèche de 8 mètres a été faite sur la Langue de Barbarie qui sépare le lit du Sénégal de la mer. En quelques heures, l’ouverture s’est agrandie pour atteindre près de 800 mètres”, explique le jeune cinéaste. “En fait, ce projet traînait dans mes tiroirs depuis quelques temps déjà. Comme la résidence se déroulait à Saint-Louis, j’ai enfin eu l’occasion d’aborder ce sujet.” Il est vrai que cette problématique est loin d’être anodine pour les habitants, puisque la création de cette brèche est à l’origine de conséquences désastreuses tant pour la pêche que pour l’agriculture. “La population a toujours vécu en fonction de cet écosystème. Pourtant, elle n’a pas été consultée au moment où la brèche a été réalisée. Les autorités ont voulu apporter rapidement une solution aux problèmes de crues en 2003, mais les études sur l’incidence n’ont pas été correctement effectuées.”
Dans ce documentaire, Abdoul Aziz Cissé met en exergue la dualité des eaux; hier, force de vie et aujourd’hui source de mort. Les témoignages se succèdent les uns aux autres. Des hommes et des femmes racontent et dévoilent comment cet acte d’apprenti sorcier a détruit leur quotidien. Poétique et alarmiste, ce film nous rappelle à quel point l’équilibre qui sous-tend notre existence est fragile et combien notre responsabilité pour le maintien de ces écosystèmes est immense.
Entrée 3€
Le samedi 14 JUIN à 17H 30 :
Le mystère DALI - Conversation avec Roger ERASMY fondateur du mouvement 'les héritiers de DALI'.
Roger Erasmy a découvert le génie prophétique de Dali en 1984 à la Gare de Perpignan. L’ancien secrétaire du service d’expansion économique de l’ Ambassade de France à Luxembourg avait été frappé par la stupéfiante accumulation des coïncidences, qui ont marqué les multiples passages du peintre catalan par la principale station ferroviaire du Roussillon. Une enquête s’imposait.
Les recherches menées par Erasmy dans les archives municipales de la capitale de la Catalogne française l’ont mis sur la piste de bien curieuses correspondances. La Gare de Perpignan s’est affirmée dès 1963 comme «Centre de l’ Univers», vitrine ésotérique majeure de la cosmogonie dalinienne. C’est ici que l’exégète luxembourgeois a réussi à mettre à jour les clefs magiques de la fameuse méthode paranoïaque-critique.
Depuis 1984, Roger Michel Erasmy a décortiqué l’œuvre pictural de Dali et visité les hauts lieux de sa créativité. L’infatigable explorateur iconographique a fini par se rendre compte que les délirantes compositions surréalistes du peintre de Cadaqués possèdent un redoutable réalisme géopolitique, qui concerne le devenir de l’humanité.
Entrée gratuite et Restauration possible sur place
Le samedi 28 JUIN à 18 Heures :
Conversation avec Yves PAGES autour de son dernier livre 'le soi-disant' édité chez Verticales. Un cercle de lecteur animera la rencontre qui sera suivie d'une séance de dédicace.
Yves Pagès est né en 1963 à Paris. Auteur d'un essai aux éditions du Seuil, Les Fictions du politique chez L.-F. Céline (1994) puis des romans dont Les Gauchers et la Police des sentiments. C'est son troisième ouvrage Plutôt que rien qui le fait remarquer par la critique.
Entré ensuite aux Éditions Verticales, il publie Prières d'exhumer (1997), Petites natures mortes au travail (2000; Folio 2007), Le Théoriste (2001, «Points» Seuil 2003, Prix Wepler-Fondation La Poste 2001) et, dans la collection «Minimales», Portraits crachés (2003) où il décrit 80 personnages, Charlotte la "suicidaire intermittente", Ferdinand le "scandaliste d'arrière-salle", Gilles le "littérateur rive-gauche", Edmond le "gros dormeur en fin de droits"..., un livre écrit à la première personne du pluriel. Yves Pagès se singularise par une certaine radicalité politique et sociale. Son nouveau roman, Le soi-disant, est paru en janvier 2008.
Entrée gratuite et Restauration possible sur place
Le dimanche 29 Juin à 15H 30 :
Concert avec les élèves de Madame DELIOT
ET jusqu'au 31 juillet Exposition des toiles de François MALBREIL
Publié le 03/06/2008 par webmaster@astarac.fr