Dimanche 14 octobre 2007
Une journée chargée à Saint-Martin avec la journée de clôture du Salon d'Art mais aussi dès 10h00 du matin, le marché BIO avec une nouvelle productrice Bio :
Dorothée BENICH GODARD vient de s'installer à LAAS où elle cultive avec tendresse des plantes aromatiques et médicinales sans engrais ni pesticides. Elle les récolte à la main, les sèche dans un séchoir par ventilation, les conditionne avec soin sur le lieu de production dans le plus grand respect des plantes et de la nature. Elle les prépare en sachets de plante unique ou en mélange. Elle fabrique aussi des huiles de massage à partir d'huile d'olive biologique.
De son coté Francis SMERZ, de l'ACA, vous propose en ce moment sa production Saint-Martinoise avec en particulier Radis noir, Navets(violets ou jaunes), carottes, Haricots verts, Tomates, Tomates ROMA, Bettes et Bettes épinard, Roquettes, etc.
N'oubliez pas de prendre vos paniers, poches et bouteilles et venez rejoindre le groupe de fidèles qui, tous les 15 jours, viennent au marché sur la place du village à pied, à cheval, en vélo, en patins, en rollers, en courant ou moins écolo, en voiture !
Au fait, saviez-vous que Michèle Sarlat, est depuis peu Animatrice Radio sur RDM (99.9). Son émission (que vous pouvez écouter sur notre site) se déroule tous les Jeudis sur le thème du développement durable.
Ce soir à 18h00, elle reçoit Serge DARDENNE, ancien militant pour le vélo à la ville, pour parler de la décroissance :
La décroissance n’est pas un concept mais un « mot-obus » pour mettre à bas l’idéologie de la croissance pour la croissance. Cependant la décroissance n’est pas le contraire de la croissance économique, elle n’est donc pas la récession, car il n’y a rien de pire que l’inverse de la croissance dans une société de croissance. La décroissance n’est donc pas un autre modèle économique, ni même une politique économique alternative. Pour mieux comprendre la signification du mot d’ordre de « décroissance », on devrait même parler d’« a-croissance » comme l’on parle d’a-théisme. La mouvance de la décroissance entend ainsi faire décroître l’empreinte écologique de nos sociétés, tout en remettant en cause l’économisme qui empreint nos imaginaires collectifs et individuels. C’est-à-dire qu’il faut par la décolonisation de notre propre imaginaire « sortir de l’Economie » pour la remettre à sa place, c’est-à-dire la réenchâsser dans le social et le politique, et plus largement dans nos vies. Pour une société où il y ait « plus de liens et moins de biens ! »
C’est aussi l’idée de ne produire que ce qui est vraiment utile et de trouver des modes de productions moins polluants et qui nécessitent moins de travail. Nous voulons être responsable et gagner notre autonomie.
C’est surtout, maintenant que nous approchons sensiblement des limites de notre écosystème, l’idée d’apprendre à vivre avec lui au lieu de le détruire.
Plus d'infos sur la décroissance sur les sites www.decroissance.info et www.ladecroissance.net !
Publié le 11/10/2007 par webmaster@astarac.fr