Détecteur espion
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Cette enquête démontre qu'une quarantaine de mots-clés sont susceptibles de déclencher un enregistrement, lorsqu'ils sont prononcés à proximité d’un détecteur de fumée. Les données sont alors transmises, via le wifi, à une plateforme interministérielle, classée « secret défense » et gérée par les services de renseignement.
Cette surveillance de masse, permanente et indiscriminée, pèse comme une épée de Damoclès au-dessus de chaque citoyen. Elle a déjà fait ses premières victimes.
Ces informations font vivement réagir Adrienne Charmet, de La Quadrature du Net :
« Si les faits sont avérés, on peut estimer qu'un palier a été franchi. Nous nous inquiétions, à juste titre, de la loi sur le renseignement, mais cette affaire-là est complètement inattendue. Il s'agirait de pratiques illégales, barbouzardes, qu'aucun gouvernement démocratique ne peut cautionner. »
Publié le 01/04/2015 par webmaster@astarac.fr