Cabaret
La fête continue à Saint-Martin avec au programme, le samedi 4 mars, une soirée CABARET ! ... C'est à partir de 20h que le Foyer de Saint-Martin se transformera pour devenir ce lieu mythique de la Belle-Epoque, le cabaret.
Avant toute chose, sachez que la soirée est sur réservation uniquement et qu'il convient de retenir vos places très rapidement avant le mercredi 1er Mars en téléphonant au 05.62.66.50.01 ou au 05.62.66.53.10.
Au programme : Petites tables, bouquets de fleurs et menu bistrot, pour accueillir le duo "La Folle à Lure". Les chansons de Bernard Dimey, Christian Paccoud, Léo Ferré, Linda Lemay et bien d'autres chansons françaises revues à la manière de Marion et Alain Jouhanneau, composeront la première partie de la soirée.
Accordéon ou guitare pour accompagner, c'est selon : Alain Jouhanneau joue de la roue à vielle dès l'âge de 6 ans... à 14 ans il monte son groupe de jazz, à 16, il passe au jazz, revient au rock avec la formation Hippocampe, puis le trio lotois Quartier Libre. Il est aujourd'hui arrangeur, compositeur, interprète, et nous livre avec son épouse Marion, un répertoire de textes choisis propres à réchauffer les coeurs.
En deuxième partie, place à l'humour avec Hervé MENARDIE, Chansonnier, imitateur. A la manière de Thierry Le Luron, l'artiste revisite les textes des chansons, croque les personnages, passe en revue l'actualité et distribue de la bonne humeur pour longtemps.
Entrée et repas : 20 euros et surtout Réservations au 05.62.66.50.01 ou 05.62.66.53.10
Au fait, le saviez-vous ? ... C'est pendant la Belle Époque que l'on assiste à la création de cafés-concerts qui permettent d'abolir, pour un temps, les barrières sociales. Les prix étant bas, on y rencontre des riches comme des ouvriers.
Les cafés-concerts les plus renommés en France étaient « Le Chat noir » et « Les Folies Bergère ». Ces cafés faisaient restaurant, café-concert, théâtre, etc. « Le Chat noir » fut l'un des premiers cabarets artistiques. Créé en 1881 par Rodolphe Salis à Montmartre (quartier de Paris à l'époque très populaire dans les milieux artistiques, intellectuels, et touristiques), ce café eut un grand succès et fut fréquenté par des personnalités de l'époque (Alphonse Allais, Jean Richepin, Aristide Bruant, etc.).
« Le Chat noir » représentait, pour ses clients (des dames de la société, des touristes, des banquiers, des médecins, des artistes, des journalistes, etc.) un lieu où ils pouvaient s'échapper de leur travail. Mais il dut fermer ses portes en 1887, car l'amusement commençait à sembler vulgaire en raison de la mauvaise situation de l'économie.
Par contre, « Les Folies Bergère » sont restées ouvertes jusqu'au début du vingtième siècle et continuèrent d'attirer beaucoup de gens, même si ce cabaret était plus cher que les autres du même genre. Les clients s'y sentaient libres : ils pouvaient garder leur chapeau dans le café, parler, manger, fumer quand ils le voulaient, etc. Ils ne devaient pas se plier à des règles sociales.
Comme beaucoup de cafés-concerts, Les Folies Bergère présentaient des numéros variés : on y montrait des chanteurs et des danseurs, des jongleurs et des clowns, etc. On y voyait des personnages sensationnels (comme la famille Birmane, dont tous les membres portaient une barbe). Le cabaret proposait aussi des numéros de cirque qui épataient les spectateurs, attirés surtout par le danger (en effet, il arrivait que les lions tuent le dompteur). Mais la scène n'était pas le seul divertissement. Les clients qui ne regardaient pas le spectacle se baladaient, rencontraient des amis, des prostituées, etc.
Au début du siècle, à l'approche de la guerre, les prix ont augmenté et le cabaret est devenu réservé aux plus riches... SAUF, bien sur, à Saint-Martin, ou, pour quelques 20 euros, vous pouvez encore participer à une soirée Cabaret !!
Publié le 25/02/2006 par webmaster@astarac.fr