Brégançon
Boris Horvat de l'AFP a recueilli les propos suivants :
"Il nous a entendus, il nous a franchement très bien reçus, cela s'est passé de façon très conviviale, il a été à l'écoute, on a pu discuter tranquillement et je pense qu'il va se pencher sur le dossier, réellement", a indiqué à la sortie de cette courte entrevue un membre du collectif "citoyens Entrecasteaux", prénommé Yvan.
"Au mois de novembre, il devrait y avoir des forages qui vont commencer en région parisienne" a souligné ce militant, avant d'ajouter "aujourd'hui, on assiste à un recul aux Etats-Unis et au Canada, donc pour nous l'exploitation du gaz de schiste, ce n'est pas possible, c'est une ineptie".
Des permis de recherche d'hydrocarbures dans les couches schisteuses ont été accordés ces dernières années principalement en région parisienne mais également en Aquitaine, en Langedoc-Roussillon et en Lorraine, suscitant une forte mobilisation en raison des dégâts environnementaux provoqués par la technique utilisée pour les extraire, celle de la fracturation hydraulique.
Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a confirmé que cette technique, interdite par le Parlement l'an dernier, resterait interdite, sans toutefois se prononcer sur l'exploration des gaz de schiste.
François Hollande n'a pour le moment pas réagi à cette rencontre. On en saura davantage les 14 et 15 septembre, date à laquelle doit se tenir une conférence environnementale, qui se penchera notamment sur la question de la transition énergétique.
Du côté des ONG, on reste méfiant. "L'exploration en profondeur propre, ça n'existe pas, commente un responsable, interrogé sur le sujet fin juillet par Europe 1. "Ce sera donc le choix économique ou la responsabilité environnementale."
Restons vigilants dans notre campagne gersoise !
Publié le 16/08/2012 par webmaster@astarac.fr