Auprès de mon arbre
...je vivais heureux, J'aurais jamais dû m'éloigner d' mon arbre. Auprès de mon arbre, je vivais heureux, j'aurais jamais dû le quitter des yeux.
Merci à Georges Brassens pour cette belle chanson et à la Dépèche du Midi qui a relayé notre info du 27 mars dernier, allant jusqu'à contacter le maire de Mirande, Monsieur Pierre Beaudran.
L'estimation du danger ayant été qualifiée de non-imminente, on peut donc dormir sur nos deux oreilles et, pourquoi pas, envisager un concours de pronostics.
A vous de choisir :
- L'arbre va-t-il tomber avant l'août (foi d'animal intérêt et principal) ?
- L'arbre va-t-il ne provoquer que des dégats matériels en tombant (on le souhaite de tout coeur) ?
- L'arbre va-t-il se laisser abattre ou va-t-il faire de la résistance (papy mougeot arboricole) ?
et question subsidiaire :
- A quelle date exacte prévoyez-vous la chute de l'arbre ou son abattage ?
Dans la législation française, l’expression « principe de précaution » a été employée pour la première fois dans la loi dite Barnier de 1995. Elle est aujourd’hui affirmée dans l’article L. 110-1 du Code de l’environnement, qui prévoit que les politiques de l’environnement s’inspirent du principe de précaution, « selon lequel l’absence de certitude, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement à un coût économique acceptable ».
La seule lecture du texte ne permet cependant pas de dire si le principe a une valeur juridique directe ou s’il s’agit d’un principe qui doit inspirer l’action des pouvoirs publics. Les juridictions françaises ont donc dû interpréter ce principe : elles lui ont donné des effets juridiques directs.
La jurisprudence a même étendu le principe de précaution dans un domaine autre que l’environnement, celui de la santé. Il a ainsi été utilisé pour suspendre une autorisation de mise en culture de maïs OGM ou a justifié que le ministre en charge de l’agriculturese soit enjoint de réexaminer son refus de retirer du marché l’insecticide « gaucho » pour avoir insuffisamment analysé les risques qu’il présentait pour les abeilles.
Et pour en revenir à notre arbre, "Il n'y a pas urgence" (voir l'article) !
Publié le 28/04/2007 par webmaster@astarac.fr